AUXILIAIRE DE CRÈCHE : OMOSEFE , SE RÉJOUIT DE SA PROFESSION.

Réussite au féminin
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Titulaire d’un diplôme d’assistance sociale et d’un CAP Accompagnement éducatif, Omosefe Ebohon Jennifer, 35 ans et originaire du Nigeria, assure avec une passion insoupçonnée, le métier d’auxiliaire de crèche à Villefranche sur Saône dans le Rhône en France voilà un an. Le temps d’apporter son expérience  en matière d’assistance et d’encadrement des enfants.

Parcours élogieux vers l’amour des enfants.

La Nigériane Omosefe Ebohon Jennifer est en France depuis 2019. Dans le but certainement de peaufiner son devenir et éviter d’être une paria de la société française. C’est d’ailleurs dans cet esprit d’abnégation qu’elle va suivre une formation en CAP Accompagnement éducatif à l’académie de Lyon. Apres bien sûr s’être inscrite au centre d’apprentissage de la langue française, histoire de surmonter les difficultés de cette langue rencontrées dès son arrivée. Puis, pour matérialiser cette formation, elle passe plusieurs stages dans les crèches du reste sanctionnés par l’obtention du diplôme d’auxiliaire de crèche en 2022. Il lui ouvre le chemin de la vie active. Puisqu’elle commence à faire ses premiers pas dans le monde du travail à la petite enfance ‘’LE VERGER’’ de Villefranche sur Saône dans le Rhône.

Une assistante maternelle au service des enfants.

Au fil du temps, comme une araignée, Jennifer a fini par se tisser une toile professionnelle grâce aux enfants qu’elle entoure toutes les garanties afin de passer une bonne journée loin des parents. Et contribuer à l’éducation de ces adultes en miniature lui donne toute la place d’une mère consciente et soucieuse du développement de sa progéniture.

’Ce que je fais actuellement est très passionnant. Je suis chargée de l’accueil des enfants, et de tous les soins , l’alimentation, l’hygiène, le sommeil sans compter les activités. Et aussi, dans la journée, nous devons nous occuper du linge, de la vaisselle, de la propreté des lieux. Tout cela crée un lien affectif entre les enfants , les parents et moi’’ confie-t-elle.

Et d’ajouter ‘’Le moment idéal que je préfère, c’est quand je fais les transmissions  du soir aux parents. Le matin, ils sont pressés et partent au travail, alors qu’enfin de journée, ils ont davantage du temps. Moment où j’aime bien leur raconter les petites anecdotes de leurs enfants. C’est un vrai moment de partage’’

Communiquer pour éveiller l’enfant.

L’éducatrice des enfants est très passionnée de sa profession. Dans cette ligne droite, , même si elle est autodidacte à la langue des signes des bébés, elle communique avec ces derniers à travers des signes qu’ils finissent par appréhender toute la journée. Un moment interactif qui leur permet de dire bonjour, merci, encore ou j’ai soif. Des gestes pour des mots courants qui facilitent de développer le langage des bébés à la crèche.

En dépit de l’ handicap de bien parler la langue française,  Homosefe pallie cette difficulté à travers la lecture, la télévision. Un bel exemple d’entreprenariat à suivre pour la diaspora africaine en France. Car, il n y a pas de sot métier, il n’y a que de sottes gens a-t-on toujours dit.

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